jeudi 22 mai 2014

Mai, les éternelles et merveilleuses nouveautés !

Voilà deux billets déjà que le rythme de mes écrits ralentit... Pardonnez cette discrétion, mais je dois avouer qu'il m'est difficile de ne pas retourner sur la rivière, encore et encore.

Après la trève hivernale, après les timides (mais néanmoins jolies) pêches de début de saison, nous voilà enfin "dans le dur". La saison est là, pour de bon, et chaque jour nous gratifie de nouvelles découvertes. 

Comme un enfant émerveillé, j'ai l'impression, chaque matin, de redécouvrir mon chez moi : de nouveaux arbres en fleur, de nouvelles couleurs, puis un nouveau brocard qui visite le jardin... 

En mai, tout est renouveau, tout est beau. Et les couleurs ! Tant de verts égaient les vallées, c'est à s'en faire mal aux yeux.

Les premières semaines de mai se sont montrées grises, joyeusement pluvieuses, orgasmiquement humides. Les rivières ont ainsi retrouvé des niveaux très corrects, pour ne dire parfaits. Et depuis lors, ça pêche fort !


Les sorties s'enchaînent donc, en journée, puis, à mesure que les jours s'allongent, de plus en plus tard le soir.

C'est l'occasion de pêcher entre copains, de revoir ceux que l'on n'a vu depuis un moment.


L'occasion de découvrir la Fecht en Vallée de Munster, sous ses plus beaux atours et dans sa plus grande générosité.



L'occasion de s'initier à la pêche à la mouche, d'apprendre à lancer, à poser. 



L'occasion de leurrer sa première truite sauvage à la mouche. Et de tomber définitivement amoureux de la pêche à la mouche. Ou de l'Alsace. Ou de la pêche à la mouche en Alsace.



Depuis quelques jours enfin, la pêche de l'ombre est permise. Et de nouvelles joies s'offrent aux pêcheurs qui viennent à ma rencontre pour une séance de guidage.


Encore de nouvelles couleurs, de nouvelles sensations.


Parfois même de nouveaux compagnons qui bataillent dur !






Et de nouveaux coups du soir à rallonge, avec tant d'insectes ! Instants magiques... Sensation de vivre à fond, de faire corps avec la rivière.


Amis pêcheurs, c'est le moment de vivre !  

@ bientôt,

Gilles,